Loose is my favorite game !!!
Bon l’idée c’est pas forcement de te raconter ma laïfe, mais plutôt de te faire hurler de rire sourire, alors comme des fois j’ai l’impression que j’ai pas trop de chance et que j’ai décelé chez toi une certaine propension à te réjouir du malheur des autres, j’te raconte.
Note bien j’t’en veux pas…Moi aussi des fois je me mords les joues quand je vois quelqu’un se prendre une gamelle…Bon ça commence à craindre quand t’apprends après que mamie ne s’est jamais remise de sa fracture du col du fémur…
J’te pose le décor vite fait : un de mes petits bercés trop près du mur (ba oui c’est de famille) a reçu pas plus tard que la semaine dernière un correspondant allemand (note bien je n’ai vraiment rien contre les allemands, c’est même moi qui avait conseillé à mon p’tit bercé - enfin le moyen – tu suis toujours – de prendre allemand 1ère langue rapport aux classes qui sont d’un meilleur niveau toussa toussa ) .
Bref, dimanche dernier, nous allons chercher le charmant jeune homme (enfin si à ce moment là on pouvait encore penser qu’il était charmant) à Charles de Gaulle (l’aéroport pas le porte avion - patate). Le voilà qui arrive vers nous et je l’accueille de mon plus beau sourire et d’un joyeux TCHUSS (j’te garantie pas l’orthographe mais ça veut dire salut en allemand ). Au passage tu notes mes efforts linguistiques pour parler d’jeun’s même dans une autre langue !
Alors là première boulette de ma part, je m’avance franco vers lui pour lui claquer 2 bises et là – grand moment de solitude – il recule la tête pour esquiver. Bon sur ce coup là c’est moi qu’ai déconné…Ba oui c’est culturel, les allemands ne se font pas la bise – ils peuvent s’enlacer pendant des plombes mais ils ne se bavent pas sur les joues – cherche pas c’est culturel j’te dis.
Le soir arrive – j’te passe les détails du gosse qui mange rien – que sa seule nourriture de la journée c’est du pain sans rien dessus (bon dans un sens c’est économique – A ba non paske t’as quand même balancé une assiette pleine d’un super bon rôti de veau avec des pâtes – OK).
Le lendemain lundi, je prépare des pique-nique pour la sortie du jour. Je lui étale l’intégralité du contenu du frigo sur la table pour qu’il choisisse keskon met dans le pain – il fini par opter d’une moue vaguement dégoutée pour du fromage de chèvre – OK
J’te passe aussi les détails du gosse qui dit pas bonjour, pas merci – que tu te mets en 4 en 4000 pour essayer de comprendre ce qui lui ferait plaisir (regarder un film en allemand – appeler tes parents – deux tartes dans ta gueule… )
C’est le soir que ça se gâte, mon p’tit bercé revient des toilettes en panique en disant – Maman j’comprends pas ça déborde de partout !!!
Nous voilà donc à 22 heures passées à déboucher les chiottes…et à ressortir à l’aide d’un furet devinez quoi : le sac de pique-nique …entier…
Alors là te viennent 2 idées :
- Faire comme si de rien était
- Aller réveiller avec perte et fracas ce p’tit merdeux malpoli qu’est même pas foutu de se débarrasser discrètement du sandwich que tu t’es fait chier à lui faire t’as préparé avec amour…Et lui faire bouffer !!!
J’suis plutôt civilisée comme fille, j’ai donc opté pour la première solution et j’en ai parlé à la prof d’allemand. Bon là j’ai quand même un peu fait ma tepu et j’ai tout balancé…elle m’a dit que c’est pas de sa faute au p’tit chéri – qu’il a le mal du pays toussa toussa, mais le lendemain il s’est quand même pris une bonne soufflante sur ce qui se fait –ce qui se fait pas !
Bon j’te laisse, j’ai piscine (j’me suis renseignée, il paraît qu’il ne sait pas nager !!!)
Bizatousse